Avant de lire cet article, je vous invite au préalable à lire l’introduction de la catégorie « zéro déchet », qui installe le sujet (comme toute introduction, en fait), explique mes motivations, tout ça, tout ça…
Et si vraiment vous avez la flemme (j’écris sur ce blog depuis 8 ans, je sais que ça vous arrive, ne faites pas semblant ! ;-)), il vous faut au moins savoir (en fait j’espère que vous le savez déjà) qu’il devient urgent de diminuer drastiquement — voire supprimer dans le meilleur des cas — notre consommation de plastique.
Je sais que ce n’est pas facile, les industriels ne nous facilitent pas la vie, mais s’ils ne font pas d’efforts en ce sens c’est aussi parce que nous continuons d’acheter des produits jetables / non réutilisables / non durables faits de plastiques. Les publicitaires veulent nous faire croire que nous en avons besoin, que c’est un choix de notre part. Vous savez aussi bien que moi que c’est faux.
NOUS avons le pouvoir de changer les choses, ne l’oubliez jamais !
Une salle de bain « zéro déchet » est-elle possible ?
Avez-vous déjà réalisé la quantité de déchet que génère une si petite pièce ?
Les flacons de gel douche, de shampoings, d’après-shampoing (et autres soins capillaires de toutes sortes), le déodorant, le dentifrice (le bain de bouche éventuellement), les laits corporels, les crèmes pour le visage, les cotons démaquillants, les cotons-tige,… C’est juste DINGUE !
Alors que tous ces déchets peuvent être — au moins de moitié — diminués très simplement, sans avoir de surcroit à faire une croix sur le plaisir de prendre soin de soi !
Le paradoxe du gaspillage d’argent « volontaire »
Dans cet article je vous propose de nous questionner sur l’utilisation, au quotidien, de produits « esthétiques », voire hygiéniques, à usage unique.
C’est à dire littéralement : acheter un produit, l’utiliser une seule fois, puis le jeter.
On n’est pas sur une utilisation hautement sensible telle que le demandent des produits médicaux, qui, pour des raisons sanitaires évidentes, ne peuvent être utilisés qu’une seule fois (J’aime couper l’herbe sous le pied des éventuels trolls qui passeraient par là… Niark Niark !)
Je vous parle par exemple de cotons démaquillants ou encore de coton tige.
Nous sommes en présence de produits qui ont une durée de vie limitée et planifiée à partir du moment où ils quittent le magasin dans lequel nous les achetons.
En fait je trouve étrange que nous (je m’englobe évidemment dedans) râlions sur certaines choses que nous estimons être du gaspillage d’argent — acheter une cagette de clémentines / fraises et se rendre compte que la moitié est pourrie ou acheter des écouteurs qui ne fonctionnent qu’une semaine (vous sentez l’histoire vécue ?!)– et qu’on ne se pose à priori pas trop de questions sur ces produits à usage unique du quotidien.
Des produits dont on est parfaitement conscient qu’ils ne seront utilisés qu’une seule fois, pour lesquels on connait pourtant (en majorité je pense) des alternatives réutilisables, mais que l’on choisit de ne pas utiliser pour des raisons principalement de commodité / praticité / rapidité / habitude ?
Ce qui implique que, contrairement à l’exemple des clémentines ou des écouteurs de mauvaise qualité, on n’est pas sur du gaspillage subit, mais bien sur du gaspillage volontaire (sans parler évidemment du problème de pollution, mais j’y reviens plus bas).
Est-ce que mon « analyse » vous parait censée ? Ressentez-vous ce paradoxe également ?
Si vous avez une autre vision de la chose, je me ferai un plaisir de vous lire en commentaire, peut-être aurais-je une autre vision de la chose…
En toute fin de chaque article de cette série je vous parle de ce qu’il me faut améliorer.
Pour cet article il s’agit de protections hygiéniques jetables, dont on connait l’impact écologique, alors qu’il existe des solutions alternatives plus durables, voire quasi zéro déchet (sur plusieurs années en tout cas). Je me suis penchée sur le sujet sans vraiment avoir agit concrètement jusqu’à présent, j’espère recevoir des témoignages instructifs.
Je vous parle également de papier toilette qui est souvent le grand oublié lorsque l’on parle de réduction de déchet, alors qu’il participe également grandement à la dégradation de la planète, tant dans sa fabrication (puisqu’il vient des arbres) que par son traitement après utilisation (beaucoup d’eau et d’énergie).
Je vous parlerai des alternatives que j’ai découvertes pendant mes recherches, et de la solution que j’ai l’intention de mettre en place.
J’espère que vous serez nombreux à me conseiller sur ces sujets, ou à partager vos astuces pour réduire notre impact environnemental.
Carrés à démaquiller lavables
Les petits nouveaux dans ma salle de bain : des carrés en tissus, donc lavables et réutilisables, pour remplacer les cotons à démaquiller jetables et polluants !
Le coton, ce désastre sanitaire et environnemental
La culture du coton est l’une des plus gourmande en eau de la planète (si ce n’est LA plus gourmande en fait), elle est d’ailleurs responsable notamment de l’assèchement de la mer d’Aral, qui était pourtant l’un des plus grands plans d’eau de la planète ! Ayant pour conséquence la disparition d’une trentaine espèces de poissons, dont les espèces endémiques.
La culture du coton est également un désastre sanitaires, notamment dans le premier pays producteur de coton bon marché : l’Inde. Il est cultivé à grand renfort d’insecticides, que des milliers d’agriculteurs Indiens diffusent, mais inhalent également.
Enfin, le traitement des fibres de cotons est également chargés en produits toxiques, dangereux et polluant, dont on trouve encore des traces sur le produit fini, qu’il soit une boule de coton ou un vêtement (et qui ne disparaissent pas au premier lavage d’un vêtement contrairement à l’idée reçue).
Ce n’est bon ni pour la planète, ni pour nous, et — évidemment — ni pour les personnes chargées de procéder à ces traitements.
Et se rabattre sur le coton bio en se rassurant de l’absence de ces produits toxiques et polluants n’est pas non plus une solution parfaite, car c’est complètement occulter le premier problème cité qui concernant le besoin en eau !
Le coton démaquillant est un objet que l’on achète pour l’utiliser 12 secondes puis le jeter à la poubelle… Réfléchissez à l’absurdité de ce geste (il n’y a pas de jugement dans cette phrase, c’est un constat simple qui vaut aussi pour moi et les millions de cotons que j’ai utilisé dans ma vie).
Je ne m’étendrais pas plus sur le coton servant à fabriquer les vêtements, ce serait un hors sujet ici, d’autant plus qu’a priori on n’achète pas un t-shirt pour le porter 12 secondes puis le jeter.
La problématique n’est pas la même : d’un côté il nous faut « apprendre à acheter responsable » (les vêtements) et de l’autre « cesser d’acheter inutile » (les cotons démaquillants)…
Mais j’aurais peut-être l’occasion d’y revenir dans un futur article (c’est un vaste sujet compliqué à aborder, je ne vous promets rien)
Les « cotons » lavables, écologiques et économiques
Idéalement il faudrait n’avoir qu’à utiliser nos mains nues pour se démaquiller, et c’est une solution parfaitement possible : une noisette d’huile de coco (ou d’avocat), on frotte le visage et voilà !
Je vous mentirais si je vous disais que cette solution me convient.
Je me suis efforcée de m’y tenir pendant un temps, tentant de me persuadée que je n’avais pas besoin de coton, et c’est comme cela que je suis arrivée aux cotons lavables. J’ai besoin de me passer un « truc » sur le visage pour avoir cette impression de propre, et mes mains ne suffisent pas.
Pour moi les carrés en tissus sont la bonne alternative, même si pas non plus la solution miracle pour enrayer le problème du coton (puisque pour créer mes carrés de tissus du coton a été nécessaire).
Mais c’est un début, mille fois mieux que d’utiliser des cotons jetables : c’est écologique, et économique.
Et l’eau utilisée pour laver mes carrés démaquillants lavables est toujours plus économique que l’eau nécessaire à la fabrication de tous les cotons jetables que j’aurais utilisé à la place.
Laver ses carrés démaquillants, un jeu d’enfant !
A propos du lavage, en faisant mes recherches je suis tombé sur un tas (UN TAS) de commentaires négatifs de personnes se plaignant que les cotons ne redeviennent pas systématiquement blancs après les avoir lavés, ou encore mentionnant la « corvée » de devoir les laver…
Honnêtement je ne comprends pas ces critiques — à moins qu’elles aient été écrites par des fabricants de cotons démaquillants, ce qui ne m’étonnerait pas… — à chaque utilisation d’un de mes cotons lavables, je le savonne avec un savon de Marseille que j’ai toujours à côté du lavabo, cela ne me demande qu’une minute.
Les laver juste après les avoir utilisés évite que le maquillage sèche et soit plus difficile à retirer.
A la prochaine machine de linge de maison vous ajoutez vos petits cotons lavables (dans un filet à linge délicat si vous avez ça, je laisse les miens se « balader » dans la machine) et il restent bien blancs.
Fabriquer ses propres cotons lavables
Mais peut-être que je n’ai pas trop de soucis de tâche parce que je me maquille peu (mascara et crayon, et c’est tout)…
Aussi la solution serait peut-être de faire vos propres carrés démaquillants lavables en évitant de les faire blanc !
Ceux que je vous présente en photos ont été fabriqués par une copine passionnée de couture (dont voici son instagram ici si ça vous intéresse, elle coud plein d’autres trucs super chouettes et pratiques !). mais pour les besoins de cette série d’article sur le « zéro déchet » je me suis pliée à l’exercice.
C’est bien beau de vous dire « c’est facile à faire, allez-y ! » mais si je n’ai pas testé moi-même, c’est surtout du vent…
Donc j’ai testé, et j’ai trouvé ça plutôt simple finalement, mais je vous avoue que je n’aurais jamais la patience d’en faire plus que les 3 que j’ai fait pour l’article…
J’invite tout de même les plus motivés à venir voir comment fabriquer des cotons à démaquiller lavables ! ;-)
Pour les nul(le)s en couture
Et si comme moi vous êtes nul(le)s ou vous avez trop la flemme (ou les deux) pour faire vos cotons lavables, vous pouvez les acheter : ici, ici, ici, ici, ou encore ici.
Zéro coton-tige
Cette partie de l’article n’aura « bientôt » plus lieu d’être, puisque les coton-tiges sont en voie de disparition : est c’est une EXCELLENTE nouvelle !
Le coton tige, au même titre que la paille en plastique (je vous en parlais ici), est un véritable FLÉAU ! Les mers et les océans en sont envahis, c’est une véritable catastrophe.
Sans compter qu’ils ne sont pas des plus indiqués pour nos oreilles.
Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté le bouchon d’oreille, moi oui, deux fois (!), et c’est pas drôle… J’étais enfant et je m’en souviens comme si c’était hier : le médecin vous met une sorte de mini aspirateur dans l’oreille pour le sortir. J’ai eu l’impression de me faire aspirer le cerveau !
Sans parler de la douleur évidemment… Bref, les coton-tiges ne sont pas vos amis.
Pour remplacer les coton-tiges j’ai un outil RÉVOLUTIONNAIRE et bien pensé puisque fuselé et facile à manipuler : mon doigt ! (haha)
A chaque douche je dirige le jet d’eau vers mon oreille et délicatement, sans rien brusquer, je nettoie à l’aide de mon doigt mon oreille, et elles sont impeccables !
Si vous êtes du genre à detester ne pas avoir un conduit auriculaire récuré (je vous le déconseille, le cérumen est un film protecteur antiseptique protégeant des infections, mais vous faites ce que vous voulez avec vos oreilles…) il existe un outils exprès : l’oriculi, qui n’est ni plus ni moins qu’un « coton tige sans coton » et en bambou…
Ce qu’il me faut améliorer
Il y a encore un taaaas de choses que j’utilise dans ma salle de bain et qui malheureusement implique de jeter du plastique à la poubelle.
Les révolutions ne se font pas en 1 jour, j’ai déjà pas mal avancée dans mon cheminement anti-plastique, le reste devrait se faire tout aussi naturellement…
Remplacer les protections hygiéniques jetables
Les protections hygiéniques est LE point qu’il me faut améliorer en priorité selon moi, car ultra ultra polluant (et pas extra niveau santé non plus…)
Il existe plusieurs alternatives durables comme la « cup » (ou coupe menstruelle), ou les serviettes lavables, les « culottes de règles », etc…
Je n’en ai testé aucune, j’ai un « blocage » (tout est relatif) psychologique je crois. Ça me perturbe de ne pas jeter ce que j’ai pris l’habitude de considérer comme un déchet depuis bientôt 20 ans…
J’ai une chance, mon moyen de contraception me permet d’être « rarement » réglé, je me dis que c’est déjà ça de gagner en déchet… Mais ce n’est pas non plus une raison pour considérer que cela suffit.
Coline (« Et pourquoi pas Coline ») a testé les serviettes hygiéniques lavables, la culotte menstruelle et la cup menstruelle, je vous invite à aller voir ses vidéos si vous ne savez pas de quoi je parle, ou que vous souhaitez connaitre son avis sur la question :)
Avez-vous testé des protections periodiques lavables ? Lesquels ? Vous en pensez quoi ?
Bannir le papier toilette ?
Je n’ai jamais envisagé de remplacer le papier toilette jetable par un papier toilette lavable, je préfère être claire sur le sujet…
Je suis un jour tombé sur une vidéo youtube (et je ne la retrouve plus évidemment) d’un couple d’Australiens je crois, qui vivent en zéro déchet à fond, et qui utilisent des carrés de tissus en guise de papier toilette.
Carrés de tissus qu’ils déposent dans une corbeille à côté des toilettes après utilisation, puis qu’ils lavent… Et quand je dis « ils » ce serait donc « moi », si notre foyer devait passer à cette solution.
J’admire profondément leur manière de vivre, mais je crois que je préfèrerais utiliser des feuilles d’orties (c’est rude) plutôt que d’envisager cette alternative.
En revanche, le Chéri et moi venons d’acheter une maison dans laquelle nous devons faire pleeeeeein de travaux (pour la faire courte, c’est une vieille maison dans laquelle il faut tout refaire : électricité, plomberie, isolation, etc…) nous envisageons sérieusement d’installer des toilettes équipés de jets d’eau pour se laver une fois notre affaire terminée !
En fait c’est revenir au principe du bidet ! Pourquoi ils ont disparus ces bidets alors qu’ils permettaient justement d’être plus « zéro déchet » ! C’est fou ce que la « modernité » nous a fait reculer en logique…
Le principe de la douchette de WC
Le saviez-vous : on parle de « toilette japonaise » quand il s’agit de nommer les toilettes munis d’une douchette, car elles sont très populaire en Asie… Mais il s’agit en réalité d’une invention Suisse datant des années 50 !
Je ne suis pas devenue une pro du sujet, mais je me suis quand même pas mal renseigné…
En fait il existe 3 possibilités :
- Une douchette reliée à l’arrivée d’eau des WC : c’est simplement comme dans la douche, un petit pommeau de douche que l’on vient raccorder à l’arrivée d’eau des toilettes. C’est la solution la plus simple à mettre en place (sans devoir changer de toilette) et la moins couteuse — 30 à 180 euros selon les modèles.
- Une douchette intégrée à l’abattant de vos toilettes : là encore on est sur une solution qui évite de devoir changer vos toilettes au complet, un abattant raccordé à l’arrivée de d’eau de vos toilettes, avec une « douchette » qui se commande selon où vous souhaitez qu’elle « agisse » ;) — 80 à 600/700 euros selon les modèles, si vous souhaitez plus d’options ou encore une télécommande, etc…
- Enfin, les fameuses « toilettes japonaises » (mais maintenant vous savez qu’elles sont Suisse !) ou toilettes lavantes : donc là on est sur un WC complet équipé de la douchette et de bien plus d’options selon les modèles… Au niveau des prix on est dans un autre monde, de 700 jusqu’à 2000 euros, pour ce prix là vous aurez un derrière propre et sec, la cuvettes sera chauffée, l’eau également, et les odeurs seront aspirées !
Bon… Autant vous dire que la première option — la petite douchette reliée à l’arrivée d’eau — nous semble être suffisante (mais si un fabriquant de toilettes lavantes veut sponsoriser les travaux de mes futurs sanitaires, je suis open, haha !)
Ne plus chi*r dans de l’eau potable
C’est pas tout à fait dans le thème de cet article, mais comme je parle des toilettes, c’est une bonne transition finalement.
Dans mon article d’introduction je vous disais que l’écologie c’est une question de perspectives, qu’après tout, personne n’est parfait car nous faisons tous pipi et caca dans une eau parfaitement potable pendant que d’autres humains n’y ont même pas accès pour boire.
Et cette idée devient de plus en plus insupportable à mes yeux.
Puisque nous sommes en pleine réflexion pour nos travaux, quitte à refaire des choses, autant les améliorer, les optimiser vers une solution « propre » en terme d’écologie. Après quelques recherches il semblerait que nous ayons trouvé deux possibilités pour ne plus évacuer nos besoins avec de l’eau potable.
La première concerne les toilettes avec un lavabo intégré : lorsque l’on se lave les mains, l’eau s’écoule dans le réservoir des toilettes. Permettant donc de tirer la chasse avec de l’eau « usée » (mais pas sale pour autant).
C’était l’idée que nous avions retenue avant de connaitre la seconde…
Alimenter nos toilettes par l’eau de la douche ! C’est un plombier français qui a mis au point cette idée de génie, et c’est une solution que nous envisageons très sérieusement de mettre en place !
Voilà, j’ai posé ces idées ici, je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour vous donner des nouvelles à ce sujet, peut-être qu’on aura tout mis en place et que je vous ferai un article dédié… Croisons les doigts ! :)
Article toujours au top! Je garde dans un coin de ma tête l’idée de la douchette pour remplacer le papier toilettes (mais du coup, il faut prévoir une petite serviette pour sécher le joyeux bazar?) et l’alimentation des toilettes par l’eau de la douche (je n’arrive pas à sauter le pas des toilettes sèches…).
Concernant les protections hygiéniques, j’ai abandonné les tampons il y a 3 ans et je ne jure plus que par ma cup Lunacopine (les premières fois ont été périlleuses, je l’avoue!), tellement pratique au début des règles quand le flux est léger.
D’après ce que j’ai compris, bien que sur aucun site on ne donne ce genre de détail (et que je ne connais personne ayant des toilettes munit d’une douchette) il s’agit, lorsque l’on est uniquement sur une douchette que l’on ajoute au toilette, de diminuer l’utilisation du papier toilette sans la stopper pour autant. En fait je crois que l’objectif de départ pour ce genre de dispositif c’est essentiellement l’hygiène (quand on a les mains sales, les essayer à sec ne les nettoie pas, alors que les passer sous l’eau, même sans savon, permet un meilleur résultat), c’est pourquoi je faisais référence au bidet, car il avait cette utilité là, avant qu’on décide de le bouder.
Après, si on passe aux toilettes « tout équipé » je pense qu’il y a moyen de se passer complètement de papier toilette, puisque certains son dotés d’une « ventilation » permettant de sécher « le joyeux bazar » (haha)
J’ai fait une escale à l’aéroport d’Osaka au Japon il y a 2 ans, les toilettes étaient hyper ‘hight tech’, j’en revenais pas ! Mais je n’ai osé appuyer sur aucun bouton, je ne savais pas ce que j’allais déclencher ! lol
Maintenant je regrette de ne pas avoir essayer, au moins pour l’expérience ! ^^
Concernant les protections hygiéniques j’avoue avoir beaucoup de mal à me séparer des tampons, même si j’ai une pensée pour le syndrome du choc toxique à chaque fois que j’en utilise. Raison pour laquelle la cup n’est toujours pas entrée dans ma vie… Même si je continue d’utiliser des tampons… Le cercle infernal et illogique au possible !
Bonjour, j’ai pour ma part fait le pas de la coupe menstruelle car très contrariée par le déchet que les serviettes représentent et l’aspect toxicité non explicitée par les industriels également me questionne. Surtout depuis que les parfums font leur apparition dans les serviettes et ce de façon très envahissante car il y a de moins en moins de choix sans parfums maintenant.
J’avoue que je me suis mise à la coupe menstruelle avec l’idée d’essayer pour voir si c’est possible et j’ai été bluffée par la simplicité et surtout le confort et la grande satisfaction de ne plus jeter de chimie. Il faut avouer que lors des jours abondants une protection est utile surtout pour se sentir rassurée et là je compte acheter des serviettes lavables. Le seul point c’est quand je travaille ou suis en déplacements, trouver des toilettes avec un point d’eau intégré accessible facilement sans sortir du WC… Car je trouve cela important de pouvoir rincer sa COUPE avant de la replacer, question d’hygiène. L’autre effet non attendu suite au passage à la coupe menstruelle, reconsidérer le sang menstruel à sa juste valeur et non pas comme une chose sale ou honteuse. Le sang des femmes, c’est la vie, c’est le renouveau c’est comme le printemps…
Ce choix appartient vraiment à chacune et mettre la pression pour des causes écologiques ou toxicologiques ne fait qu’augmenter la culpabilité des femmes (elles en portent suffisamment, c’est déjà un gros travail à faire sur elles même…) en revanche présenter cela comme un changement du regard sur le féminin avec une proposition de tenter l’expérience me semble un autre angle de vue où le féminin peut prendre toute sa place. Merci pour votre Blog – Caroline
Un beau récapitulatif des gestes à bannir, et des nouveaux à adopter.
Pour notre part, nous sommes en appartement et en location, nous ne pouvons donc pas faire ce que nous voulons. Mais nous avons eu une « illumination » le jour où la chasse d’eau a décidée de fonctionner au ralenti. A chaque fois que quelqu’un prend une douche (nous avons une baignoire), nous récupérons l’eau qui stagne au fond de la baignoire dans un grand récipient pour alimenter la chasse à l’aide d’un seau à chaque fois que cela est nécessaire. De plus, lorsque c’est pour un simple pipi, nous ne tirons pas systématiquement la chasse. Le tirage de chasse se fait à l’appréciation de chacun lors que cela risque de devenir incommodant. Et malgré le fait que j’ai un nez de chien de chasse, je ne suis jamais gênée par des odeurs désagréables.
Pour en avoir parler autour de nous, il y a les gens qui trouvent ça tout à fait bien, même si cela demande une certaine patience et logistique, et ceux qui se foutent ouvertement de nous. Grand bien leur fasse!
Concernant le papier toilette, le problème est que dans le cas de l’eau pour se nettoyer le derrière, et bien on gaspille de l’eau propre et potable, et dans le cas du papier toilette, même si celui-ci est biodégradable, et bien il faut bien le faire à partir de quelque chose!
Je n’ai pas de solution, sauf une suggestion et un témoignage. Mon beau-frère et ma belle sœur ont 4 enfants. Ils ont construit des toilettes sèches de partout dans leur grande maison. Ils ne paient pas la sciure qui est donnée gracieusement par pleins de scieries. Etant donné que leur terrain s’étend sur plusieurs hectares, ils peuvent vider les toilettes à l’aide d’une brouette suffisamment loin de la maison. Même avec ça, lorsque l’on passe à côté du compost, même en plein été, et bien ça ne sent rien! Plusieurs fois leur grande maison a accueillie moultes et moultes convives, et bien même à 25 personnes, dans les toilettes ça sent juste la sciure. Ils utilisent du papier toilette biodégradables, et réutilisent ensuite le compost pour des plantations. C’est la meilleure alternative largement faisable que j’ai pu retenir jusqu’ici.
En se creusant la tête, tout est possible. :-)