Jujube en cuisine

Salade verte, figues, jambon cru, tomates confites…

Le week end dernier une amie m’a demandé des idées de recettes de salades pour ses repas de midi. Je vous avoue que cette question m’a au premier abord plutôt étonnée car lorsque je me lance dans une salade, j’y mets ce qui se présente en premier à moi en ouvrant le frigo ou mes placards, je n’ai donc pas particulièrement de recettes à transmettre.
Mais cela m’a permis de réaliser une chose : si je sais que je peux mettre ce que je veux dans mes salades en étant sûre que ce sera bon, ce n’est pas forcement le cas pour tout le monde.
Une salade c’est très simple à faire, je n’ai pas le souvenir d’avoir été déçu d’aucun de mes mélanges, même les plus farfelus (de mon point de vue) à première vue, j’en viens donc à la conclusion que quoiqu’on y mette, une salade c’est toujours bon !
Mais justement, on y met quoi ?
Et bien ce que vous voulez : des pâtes, du riz, de la semoule, ou de la salade verte. Des tomates, des haricots verts, des cœurs d’artichaut, des cœurs de palmiers, des pousses de haricots mungo, du maïs, des champignons, du fromage, des olives, des câpres… Les combinaisons sont infinies, c’est fabuleux !
On peut y ajouter du poisson, du thon, du jambon, des œufs…

(Re)Découvrir toutes mes recettes avec de la figue

Plus beaucoup de viande sur Jujube en Cuisine…

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas proposé de recette avec de la viande ou du poisson. Je vous avoue que j’en mange de moins en moins. (une vraie révolution pour l’ex dukanienne que je suis)
Je ne suis pas tout à fait végétarienne, car il m’arrive encore d’en consommer, disons que je suis végétarienne 5 à 6 jours sur 7 en moyenne… Et comme c’est une moyenne, parfois c’est moins parfois c’est plus.
Le mot qui me défini le mieux est flexitarienne. Je ne mange que très peu, voire plus du tout certaine période, de viande ni de poisson chez moi, mais lorsque je suis invité ou que l’on va au restaurant, si je n’ai pas le choix, j’en mange.

Une sélection réfléchie sur la viande que je consomme

Ce choix m’impose donc une certaine cohérence dans le choix de mes produits.
Si je décide de faire du poulet par exemple, je n’irai pas prendre celui dont je suis certaine qui a été élevé en batterie, dans une rikiki cage plus petite que la cage du hamster de votre enfant et qui n’a pas vu la lumière du jour de toute sa vie.

Mon beau-père s’est mis en quête d’élevages par chez nous, des élevages respectueux des animaux (si tant est que l’on puisse parler de respect quand la seule issue possible pour l’animal est la mort, mais c’est un autre débat) et nous nous fournissons à présent dans ces élevages.
Quitte à ne manger que très peu de viande, je fais attention d’où elle provient. Oui c’est plus cher, mais puisque je n’en mange plus tous les jours, c’est finalement moins cher.


J’en profite d’ailleurs pour vous apprendre (je suis sur que ce sera une découverte pour beaucoup d’entre vous) que nous n’avons pas besoin de manger de la viande tous les jours pour être en bonne santé, bien au contraire ! (lisez les études faites sur le sujet, et pas celles financées par le lobby de la viande…)
Cette idée nous vient de l’après guerre, la frustration de la privation a fait ressortir ce « besoin » de viande chez la population, signe que « tout va bien, on peut acheter et manger de la viande autant que l’on veut à présent » (j’exagère à peine)
La demande grandissante de viande a poussé les industriels a produire toujours plus, pour en arriver à ce que nous connaissons à présent : du travail à la chaine avec des êtres vivants.
Je ne suis pas militante, je vous l’ai dit plus haut, je ne suis même pas une végétarienne « à plein temps », mais faut bien ouvrir les yeux a un moment donné sur la réalité de la situation. C’est nous qui avons créée cette industrie, c’est nous qui l’alimentons.


Aussi, quand Thomas, de Jambons Oliveras m’a contacté pour me proposer de gouter l’un de ses produits, un jambon de grande qualité, le jambon Bellota, la première chose que je lui ai demandé était au sujet de la condition de vie des cochons.

Voici sa réponse :

C’est un cochon de la race Pata Negra. Il est élevé en liberté en Espagne et obtient l’appellation « Bellota » qui veut dire « Gland » en espagnol lorsqu’il est nourri 100% de glands au cours des 5 derniers mois de sa vie. Et il est toute sa vie en liberté.
Il s’agit du cochon le plus gras du monde mais formé d’une bonne graisse, qui apporte des saveurs comme un petit goût de noisette, une longueur en bouche. Ça texture est fondante.
L’essence de ce produit repose justement sur la qualité de son élevage. C’est pour ça que nous voulons le faire découvrir. Il est paradoxalement assez mal connu, car souvent confondu avec le Pata Negra classique, qui est aussi élevé en liberté mais mange moins de glands.

Bien évidemment, pour rester cohérente avec mon précédent discours, ce n’est pas parce que le cochon est élevé en plein air qu’il vous faut pour étant en manger toute la journée.
Mais je vous invite tout de même à préférer ce genre d’élevage raisonné (raisonnable ?), votre viande n’en sera que meilleure de toute manière.

J’ai choisi d’utiliser ce jambon dans une salade, toute simple, mais pleine de saveurs, pour ne pas le dénaturer. Le jambon est vraiment excellent, cela aurait été dommage de l’incorporer dans une préparation cuite.
J’aime le sucré-salé, surtout lorsqu’il s’agit de jambon. Habituellement, lorsque nous en mangeons, nous l’accompagnons de melon. Ici j’ai choisi un fruit de saison : la figue. Elles sont magnifiques et délicieusement sucrées, cette salade a comblée toute ma petite famille.

J’ai ajouté les dernières tomates confites maison que j’avais et des cœurs d’artichaut, et voilà une salade comme je les aime !

Dorénavant, j’essaierai de vous proposer plus souvent des idées de salades !

salade verte, figues, jambon cru, tomates confites et cœur d’artichaut

Salade verte, figues, jambon cru, tomates confites

2013-09-27
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: 10 min
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Par :

Ingrédients :

  • Des feuilles de salades (laitue, roquette, mesclun, mâche…)
  • des tomates confites (3 ou 4 par personne)
  • des figues (1par personne)
  • du jambon cru (1 tranche par personne)
  • des cœurs d’artichaut (1 par personne)
  • de l’huile d’olive
  • fleur de sel, poivre

Cette salade se prépare d’elle-même, il n’y a quasi rien à faire, sauf les tomates confites pour lesquelles je vous ai donné la recette en lien dans la liste des ingrédients.
Vous pouvez tout aussi bien les acheter toutes prêtes ou encore utiliser des tomates séchées.

Lavez votre salade, essorez-la et disposez quelques feuilles dans chaque assiette.

Lavez délicatement les figues, coupez-les en 4 et déposez-les sur les feuilles de salade.

Déposez ensuite quelques tomates confites, ainsi que des cœurs d’artichaut et le jambon en lamelles.

Arrosez d’un filet d’huile d’olive, saupoudrez de quelques grains de fleurs de sel et quelques tour de moulin à poivre (selon vos goûts).

Servez aussitôt.


Et pour finir, une petite astuce…

Comment conservez sa salade verte plus longtemps ?

C’est très simple !
Le plus important est de ne pas la laisser dans un sachet, telle quelle, dans lequel la condensation fera pourrir les feuilles.
Triez, lavez et essorez bien votre salade.
Dans un saladier avec couvercle (ou une grande boite de conservation) placez 3 ou 4 feuilles de papier essuie-tout les une sur les autres, déposez ensuite votre salade, puis de nouveau 3 ou 4 feuilles de papier essuie-tout. Fermez et placez au frais.
Si vous mettez du temps à consommer toute votre salade, vous remarquerez que vos feuilles de papier absorbant s’humidifient, pensez donc à les changer régulièrement.


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